DIMANCHE 11 FEVRIER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

>> 14h

 

◊ LAS VISCERAS
Elena Lopez Riera
Espagne, 2016, num, 16’

Un village dans le sud de l’Espagne. En une chaude après-midi d’été, une femme attrape un lapin, le caresse, l’abat de ses propres mains avant de le dépecer. Témoins de la scène, ses petits-enfants assistent à ce rituel de la mort.

 

◊ ANIMALS UNDER ANAESTHESIA : SPECULATIONS ON THE DREAMLIFE OF BEASTS
Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky
Canada, 2016, num, 15’

À la fois lyrique et drôle, le film explore ce que pourraient être les rêves d’animaux inconscients. Les images de sexe, de mort et de nature apparaissent dans les songes cauchemardesques d’un chien, d’un chat, d’un cochon et d’un lapin.

 

◊ DREAM BOX
Jeroen Van der Stock
Belgique/Japon, 2017, num, 43’

Sur Shikoku, la moins peuplée des principales îles japonaises, au milieu des forêts embrumées, se dresse un mystérieux bâtiment. Déchargés des camions, des animaux arrivent. Des chats et des chiens, surtout. Au milieu des bois, les arbres se balancent doucement sous le vent, le soleil disparaît derrière les nuages. Dans leurs cages les animaux attendent…

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

>> 16h

 

◊ CE QUI ARRIVA L’ANNÉE 13 LAPIN
Nicola Bergamaschi et Nathalie Hugues
France, 2016, num, 88’

Dans le calendrier aztèque, l’année 13 Lapin correspond à l’année 1519, date à laquelle a eu lieu la première rencontre entre le conquistador Don Hernando Cortès et l’Empereur Moctezuma, à Mexico. Le Codex Florentinus raconte, du point de vue des aztèques vaincus, la guerre qui s’en suivit. Aujourd’hui à Marseille, un jeune homme découvre cette parole insoumise. De cette rencontre naîtront des visions, rêve viral fait de danses et de crépitements.

Nathalie Hugues sera présente au festival, accompagnée de Gabrielle Lemaignan (costumière)


 

 

 

 

 

 

 

 

 

>> 18h

 

◊ ÇA BRÛLE
Agathe Dreyfus et Christine Gabory
France, 2017, num, 12’

Patrice Claude, ancien intermittent du spectacle, s’est immolé le 27 avril 2016 devant sa caisse de retraite à Marseille. Ça brûle se base sur ses propos enregistrés le 1er juillet à l’hôpital.

Agathe Dreyfus sera présente au festival.

 

◊ LE PARTI DU RÊVE DE LOGEMENT
le groupe ALARM
Belgique, 2016, num, 65’

Ayant quitté leur ville natale en Belgique ou leur pays d’origine, des personnages traversent Bruxelles à la recherche d’un logement. Ils rencontrent refus, humiliations et escroqueries… De cette injustice vécue, naît l’idée de prendre la démocratie au sérieux en créant leur parti politique pour défendre le droit au logement pour tous. Ils sont loin de soupçonner le succès que le parti va connaître…

Claude Geyskens, Victoria Uzor, Jean-Marie de Smet et Aurélia Van Gucht du groupe ALARM seront présents au festival.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

>> 20h

 

SÉANCE SPÉCIALE
Le Mystère portugais #3
Paulo Rocha
Portugal, 1966, num, 94’, VOSTFR

Avec Mudar de vida Paulo Rocha, figure majeure du Novo Cinema, dépeint la vie rude et douloureuse d’un village de pêcheurs. Un film qui n’est pas sans rappeler le néoréalisme italien et des films comme Stromboli de Rossellini.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

>> 22h

 

◊ J’AI UN PROBLÈME AVEC FRANCE GALL
Boris du Boullay
France, 2014, num, 8’

Le soir, je cherche. Longtemps j’ai cherché du côté de Mireille Mathieu.
Ce film est le troisième chapitre d’UN FILM ÉCRIT, création numérique hybride sur le thème de la perte, entre écriture numérique, vidéo et net art.

Boris du Boullay sera présent au festival.

 

◊ TRAITÉ D’OPTIQUE
Erik Bullot
France, 2017, num, 26’

Peut-on reprendre un film, en proposer une nouvelle version en vue d’actualiser ses promesses et ses  intentions non tenues ? Traité d’optique est un film-conférence qui s’interroge sur les conditions de possibilité d’une reprise au cinéma en croisant culture matérielle et utopie, archéologie des médias et récit familial.

 

◊ HOW FLOWERS NEVER BECAME A FOOD GROUP
Charlotte Clermont
Canada, 2017, num, 5’

Tentative d’anéantissement d’un symbole du romantisme : les fleurs. En passant par le filtre de l’analogique et par quelques jeux de mots bien sentis, le film s’emploie à déconstruire l’image virginale des fleurs en lui conférant ce voile crasseux de la vidéo d’antan.

 

◊ PASSENGER FANTASY
Neil Needleman
États-Unis, 2016, num, 7’

Distorsions géométriques à partir du fameux plan-séquence final de Profession Reporter d’Antonioni.

 

◊ ORBIT
Giuseppe Boccassini
Allemagne, 2016, num, 14’

Tel un archéologue, Giuseppe Boccassini ramène des images d’un âge lointain, faites de conquêtes spatiales et découvertes scientifiques, témoignages des fascinations et rêveries de l’espèce humaine avant le 11 septembre. En quinze minutes Orbit nous guide dans un tunnel hallucinatoire où l’espace et le temps se fondent et où le spectateur franchit le seuil d’une époque en un clin d’œil.

Giuseppe Boccassini sera présent au festival.

 

◊ STUFF AS DREAMS
Guli Silberstein
Royaume-Uni, 2016, num, 6’

« Fondus en air, en air subtil […] nous sommes faits de la vaine substance dont se forment les songes » La Tempête, William Shakespeare.

 

◊ A MEDIUM-SIZED STATEMENT
Thomas Kyhn Rovsing Hjørnet
Danemark, 2016, num, 8’

La vidéo est composée de quatre-vingt-deux morceaux de found-footage, chacun d’entre eux associé à un mot ou une phrase et accompagné par un certain nombre de notes au piano. Ensemble, ces quatre-vingt-deux segments d’image, de texte et de son forment un thème ni trop long, ni trop court.

 

I HAD BEEN SEDULOUS TO TAKE NOTE OF SHADOWS
Daniel Pitarch
Espagne, 2017, num, 10’

Un voyage dans le battement des stéréographies du XIXe siècle et dans l’écho des mots de Walt Whitman.


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