Inattendus 2020 | Vendredi 21 février

 

 

Vendredi 21 février à 18h00 : After life

 

(chez Chromatique)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

95 — Tout ce qui a une forme est appelé à disparaître
Pierre Carniaux
France, 2019, num, 16’

« Enfants, les Japonais apprennent que tout ce qui a une forme est appelé à disparaître. De passage chez un ami à Tokyo, je lui demande ce qui lui manquerait du monde s’il n’était plus là. »

 

 

96 — Paradis
Christian Barani
France, 2019, num, 63’

Depuis les Sumériens, le mot paradis a été associé au Liban. Dans les années 50 et 60, le monde oriental se pressait à Beyrouth pour partager la liberté et la joie du peuple libanais. Mais les nombreux conflits ont transformé ce monde idyllique. Dans des paysages hors du temps, des voix de femmes percent le silence et parlent de cette mort qui rôde, pendant qu’un homme, le gaucher de la jambe, joue avec le feu.

 

 

Vendredi 21 février à 20h00 : Méditerranée

 

(chez Chromatique)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

97 — La Peste
Sébastien Rollot
France, 2019, num, 14’

Sur des images tournées entre la Bosnie et l’Algérie, viennent se poser les mots d’Albert Camus dans La Peste, pour former un tiers-espace que figure le film. Loin d’illustrer le texte, ces images s’en retrouvent gonflées, chargées de la langue de l’écrivain et prennent alors une résonance toute différente. Bref, une adaptation réussie parce que éthérée et (apparemment) simple.

 

 

98 — L’Esseulé
Camille Degeye
France, 2018, Super 8 > num, 15’

Un homme s’éveille dans le désert. Marchant jusqu’à retrouver la ville, il y constate la disparition des hommes. Oublié du déluge, conteur amnésique de son errance, il balbutie les restes d’une mémoire délabrée. Lorsque le souvenir d’une femme aimée réapparaît à son esprit, le passé commence à affleurer, lentement. 

 

 

99 — Pourquoi la mer rit-elle ?
Aude Fourel
France, 2019, Super 8, HD > num, 59’

« Selon une légende lointaine, chaque ancêtre laisse derrière lui un chemin sinueux semé de chants et d’esprits-enfants. […] Je suis partie en Tunisie et en Algérie recueillir des chants et récits populaires de la Révolution d’indépendance, sur les traces d’un bref souvenir de famille et d’un disque vinyle du groupe anarchiste italien Cantacronache. »

 

 

Vendredi 21 février à 22h00 : Cinémagnetic #3

 

(chez Chromatique)

 

 

100 — The Thieving Hand
Inconnu
États-Unis, 1907, 35mm > num, 7’

« Diffusé par la Vitagraph Company, cette courte comédie représente un récit absurde sur les prothèses malhonnêtes et indépendantes d’esprit, que les surréalistes français auraient appréciés autant qu’ils estimaient le travail d’émile Cohl. » – Jan-Christopher Horak

 

 

101 — Barulho, Eclipse
Ico Costa
Portugal, 2017, num, 68’

Dans la mythologie hindoue, RAHU est la tête coupée d’un démon accusé d’avoir avalé le soleil et ainsi provoqué les éclipses. C’est aussi Alex, David, Gabriel, Júlia et Pedro, tous les cinq dans l’obscurité, en cercle, jouant avec leurs bras, leurs pieds, leur rage, une tension brute, croissante, sans terme. Ico Costa nous plonge lentement dans cette transe collective.

 

 

102 — Ascencions
Tooth
États-Unis, 2017, 16mm, 8′

« … Pour être humain nous avons besoin de faire l’expérience de la fin du monde. / Nous avons besoin de perdre le monde, besoin de perdre un monde, / et de découvrir qu’il existe plus qu’un seul monde / et que le monde n’est pas ce que nous pensons de lui. / Sans cela, nous ne savons rien de la mortalité et de l’immortalité que nous portons en nous. » Hélène Cixous

 

 
 

 
 

 


 

 

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