Inattendus 2020 | Samedi 22 février

 

 

Samedi 22 février à 14h00 : Corps étrangers

 

(chez Chromatique)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

103 — Fifth Metacarpal
Scott Fitzpatrick
Canada, 2018, Super 8 > num, 6’

« Je me suis cassé la main l’été dernier. » Un récit intime fait de tendresse aventureuse, de douleur sourde et d’un plâtre en fibre de verre.

 

 

104 — Ce n’est qu’après
Vincent Pouplard
France, 2019, num, 29’

Ils ont à peine 20 ans. Ils sont robustes, fragiles, habiles. Ils sont Allia, Hamza, Killian et Maélis. Ils passent du temps à se dire, à nommer ce qu’ils sont, creux et pleins. Vox Clamantis in Deserto e t nous tendons l’oreille. Le film est leur empreinte.

 

 

105 — Deletion
Esther Urlus
Pays-Bas, 2017, 16mm, 12’

« Une lame aiguisée est nécessaire pour trancher dans la chair » ou comment la suggestion permet de discerner un espace en négatif, trace d’une image absente, dans un nuage immersif de gros grains de couleur. La justification de son existence ne tient alors qu’à l’imagination de celui qui regarde. Deletion a été tourné en 16mm à l’aide d’une émulsion artisanale inspirée de la technique centenaire de l’autochrome.

 

 

106 — Ne dominez pas vos passions
Gisèle Rapp-Meichler
France, 2019, SVHS > num, 7’

L’instabilité est le prix de la parole poétique. En 1998, Philippe Sergeant interprète le poème Passionnément d e Ghérasim Luca. À sa mort, 21 ans plus tard, la cinéaste reprend l’enregistrement pour créer un écho du poème prolongeant visuellement le bégaiement de la langue. Comme un ricochet dans le temps à la mémoire d’un ami.

 

 

Samedi 22 février à 16h00 : Habiter le monde

 

(chez Chromatique)

 

 

108 — Là est la maison
Lo Thivolle & Victor De Las Heras
France, 2017, 16mm, 13’

De l’extérieur on n’y voit rien, à l’intérieur on entend tout. Au loin les chemins se bouchent, quand de près s’ouvrent les possibles.

 

 

109 — Une Place au soleil
Julia Pinget
France, 2018, num, 75’

En Camargue, au bout d’une petite route, la plage de Piémanson est comme au bord du monde. Tel un mirage, cette bande de sable mouvante et désertique accueille des milliers de gens chaque été, en toute illégalité. Des assemblages de caravanes se sont transformés en petites maisons et rivalisent d’ingéniosité aux côtés de toiles de tentes et de camping-cars. Le lieu prend des allures de village éphémère, peuplé d’irréductibles prêts à braver l’inconfort et les incertitudes climatiques d’un endroit hostile. Pourtant, chacun semble avoir trouvé sa place au soleil.

 

 

Samedi 22 février à 18h00 : Internet de la Mort

 

(chez Chromatique)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

110 — R@GE _qu1TT e
jAROD Unofisal
France, 2018, num, 7’

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
#n0L1Fe

 

111 — Watching the Pain of Others
Chloé Galibert-Lainé
France, 2019, num, 31’

Dans ce documentaire très personnel, une jeune chercheuse s’efforce de comprendre sa fascination pour le film The Pain of Others de Penny Lane. Une plongée dans le monde dérangeant de YouTube et des théories du complot en ligne, qui invite à prendre de la distance vis-à-vis des conceptions traditionnelles de ce que le cinéma documentaire devrait (ou ne pas) être.

 

 

112 — 3 morts brutales
(Performance)
Olivier Bosson
France, 2019, num, 35’

Qu’est-ce qui relie Nodar Kumaritashvili, lugeur géorgien, Elaine Herzberg, cycliste habitant en Arizona et Jérôme Laronze, agriculteur de Saône-et-Loire ? Trois morts brutales, évidemment ! Laissez Olivier Bosson vous conter ces trois faits divers, retracés vidéos à l’appui, et vous embarquer dans son enquête sur la logique des systèmes techniques. Vous chantonnerez peut-être en sortant : « Ce système technique est-il viable ? »

 

 

Samedi 22 février à 20h00 : Don Quichotte

 

(chez Chromatique)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

113 — Le Casting
Pierre Merejkowsky
France, 2005, num, 11’

Pierre Merejkowsky accueille des comédiens dans son appartement. Il porte une caméra intégrée à ses lunettes et leur explique son prochain projet cinématographique. Arrivera-t-il à les embarquer dans sa nouvelle aventure ?

 

 

114 — En fumée
Quentin Papapietro
France, 2018, num, 75’

À Paris, deux éternels étudiants, Boris et Alexis, vivent de discussions oiseuses et de crises existentielles. À la campagne, Pierre, un jeune compositeur, tente d’écrire un opéra inspiré du mythe d’Orphée, pour faire le deuil de son ex-petite amie. Le tout est une comédie musicale.

 

 

Samedi 22 février à 22h00 : Cinémagnetic #4

 

(chez Chromatique)

 

 

115 — Waifen Maiden + Consume
Dominic Angerame
États-Unis, 2003, 16mm, 13’

Deux corps. Une danseuse et un filmeur. Des lumières aveuglantes les traversent. Les énergies se croisent. La transe est proche.

 

 

116 — MATKORMANO
(Version live)
Film : Julien Louvet & Fabien Rennet / Musique : 2:13 PM (Julien Louvet & Éric Duriez) / Voix : Damien Schultz
France, 2015, num, 45’

Dans le village de Marsal, on l’appelait « le mage ». En 1950, Maurice Gérard entame un voyage initiatique en Orient. De retour en France, il enseigne le yoga, s’adonne à l’alchimie et réussit à transmuter la matière pour faire parler une statue. En 1968, alors que ses talents se font connaître, sa statue divinatoire et deux de ses enfants disparaissent. D’interviews télé en déclarations, Matkormano, personnalité complexe et fascinante, nous guide dans cette histoire illustrée de nombreuses images d’archives. On pourrait parler d’un documentaire d’investigation « atmosphérique » tant l’ambiance mystérieuse de ce fait divers est amplifiée par la musique et contamine l’espace autour de nous. 2:13 PM compose une musique sombre et brumeuse dont la puissance se révèle pleinement la nuit, moment propice aux envoûtements. Au son lancinant de la vielle à roue répond la psalmodie incarnée de Damien Schultz dont la furie vocale nous transporte au coeur d’une cérémonie ésotérique.

 

 

 
 

 


 

 

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