Inattendus 2020 | Samedi 15 février

 

 

Samedi 15 février à 14h00 : Le code a changé ?

 

(chez Chromatique)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 — Madame Baurès
Mehdi Benallal
France, 2019, num, 18’

« Raymonde Baurès est morte avant de raconter son histoire devant ma caméra. Pour lui rendre hommage, je raconte la nôtre. »

 

 

13 — Oh qu’elle est belle !
Amélie Berrodier
France, 2016, num, 2’

Fragment du monde adulte depuis la poussette d’une petite fille aux yeux bleus.

 

 

14 — Ici
Sylvie Denet
France, 2019, num, 10’

Une femme émerge d’une flaque d’eau, un homme attend, hésite au bord d’un terrain vague, un vélo chute, les nuages se reflètent dans l’eau. Le tumulte du vivant capté au gré d’une caméra qui tourne sur elle-même. Le paysage se transforme à chaque passage, le monde s’emballe, devient élastique, on assiste à un bis repetita déraillé et poétique.

 

 

15 — Nul n’est censé
Léa Lanoë
France, 2018, 16mm > num, 23’

« – Qu’est-ce qui vous a amené à être juge ?
– Ça s’appelle une vocation. C’est toujours suspect une vocation. Les vocations de prêtre. Les vocations de flic. Les vocations de militaire. Les vocations de juge. Il faut s’en méfier. » Portrait inventif et plein d’humour d’un juge à la retraite. Un bel essai visuel au montage habile et surprenant, qui avance au rythme de la pellicule.

 

 

16 — Pirouette Cacahuète
Amélie Berrodier
France, 2017, num, 1’

Fragment d’un repas de famille à l’heure des comptines.

 

 

17 — L’Immeuble des braves
Bojina Payanotova
France, 2019, num, 23’

Sofia, 13 juin 2014. Comme chaque jour, Ivan revient devant l’immeuble dont il s’est fait expulser. Il vient nourrir ses enfants,
Gigi et Sara, deux chiens errants qui vivent encore là. Mais ce matin, les chiens ont disparu. Ivan, dans tous ses états, alerte le
quartier et se lance dans une quête éperdue pour retrouver ses chiens et défendre le dernier bastion d’innocence qui le relie à
ce monde.

 

 

18 — Joyeux Anniversaire
Amélie Berrodier
France, 2017, num, 2’

Fragment d’une fête d’anniversaire au moment crucial de la bougie magique.

 

 

Samedi 15 février à 16h00 : Strange is beautiful

 

(chez Chromatique)

 

 

19 — Cibles
Pierre Yves Clouin
France, 2019, num, 1’

Des ronds dans l’eau.

 

 

20 — The Stranger
Pip Chodorov
Roumanie, France, 2018, 16mm > num, 9’

Sur une idée soufflée par l’illustre autant que regretté Jonas Mekas, c’est l’histoire d’un étranger (pour ne pas dire extraterrestre) qui débarque dans un village de montagne en Roumanie. Une petite fable qui nous rappelle ce qu’accueil veut dire. Par les temps qui courent, la chose n’est pas superflue…

 

 

21 — Pierino
Luca Ferri
Italie, 2018, VHS > num, 70’

Chaque jour, Pierino se lève, fait ses ablutions, fait ses courses et se prépare à manger. Souvent, il va voir des films au cinémaou se rend sur la tombe de sa mère. D’aucuns diraient que cette monotonie confine à l’ennui le plus notoire. Mais si finalement, Pierino était le vrai héros des temps modernes ? Durant toute une année, Luca Ferri va alors se livrer à un exercice d’admiration touchant par sa modestie de moyens.

 

 

Samedi 15 février à 18h00 : Territoire(s) Commun(s) #1 (Collectif Etc)

 

(chez Chromatique)

 

 

22 — On The Moon
Collectif Etc
France, 2012, num, 7’

Quand les architectes se mettent en quête d’acteurs, de techniciens lumière et de spécialistes en effets spéciaux pour adapter Jean de la Lune de Tomi Ungerer, les habitants d’Hénin-Beaumont s’emballent. On The Moon e st un court-métrage artisanal tendre et ingénieux, qui rappelle les joies enfantines. Depuis le terril, le bricolage stimule les imaginaires, le conte enchante le réel, et le cinéma devient un outil de création collective hors pair.

 

 

23 — La Glace à la fourme
Collectif Etc
France, 2013, num, 16’

Martin, jeune urbain trentenaire, se retrouve à Cunlhat pour passer ses vacances. Un jour, au comptoir du café, Martin exprime son désir d’acheter et de développer une activité dans le village. Ni une ni deux, les villageois se mobilisent afin de séduire ce nouvel arrivant potentiel et ainsi sauver leur centre-bourg qui s’essouffle. Pour conquérir Martin, ils mettent en scène leur village dans des situations rocambolesques. Les habitants ne se doutent pas que leurs actions vont transformer à jamais l’avenir de leur petit village auvergnat.

 

 

24 — Les Plumes des jours
Collectif Etc
France, 2013, num, 13’

Chronique d’une journée pas comme les autres dans la commune de Mortain en Normandie, Les Plumes des jours invite à changer de lunettes en transformant la perception du paysage ordinaire. Un exode urbain, une campagne qui viendrait coloniser les villes, des poules qui remplaceraient les chihuahuas, autant de scénarios qui s’improvisent le temps d’un tournage pour mieux bouleverser les rythmes établis d’un village dortoir.

 

 

25 — Usslander
Collectif Etc
France, 2015, num, 12’

« Usslander » c’est l’étranger, celui qui tombe du ciel, s’invitant sans le vouloir dans une communauté villageoise alsacienne. Les habitants le prennent sous leur aile et l’aident grâce aux savoir-faire ancestraux du village à repartir chez lui. Usslander est un film ovni à mi-chemin entre la fiction, le documentaire, la reconstitution historique et la vidéo institutionnelle.

 

 

Samedi 15 février à 20h00 : Magie / Animalité

 

(chez Chromatique)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

26 — Blacklands
Toby Tatum
Royaume-Uni, 2018, num, 7’

Un voyage ensorcelant à travers une succession de paysages étranges, où des ruines invraisemblables sont obscurcies par de mauvais présages et où des créatures surnaturelles rôdent à la lisière de deux mondes.

 

 

27 — Le Baiser du silure
June Balthazar
France, 2018, num, 15’

À l’aube, un homme part à la recherche d’un silure. Ce très gros poisson originaire du Danube suscite la même méfiance que nous inspire un corps étranger ou un inconnu, suspecté de déranger l’ordre préétabli. Soudain, des phénomènes énigmatiques entravent la traversée du pêcheur.

 

 

28 — The Mulch Spider’s Dream
Karel Doing
Royaume-Uni, 2018, 16mm, 14’

À quoi rêvent donc les araignées ? Karel Doing fait le pari de s’approcher au plus près de ce qu’elles perçoivent du monde, de nous faire partager l’expérience de leur ressenti. Pour ce faire, il utilise ce qu’il nomme les « phytogrammes », des images créées par la réaction chimique de végétaux se décomposant sur de la pellicule 16mm. Au fond de son jardin, dans le paillis (« mulch ») où s’endorment les araignées.

 

 

29 — Après l’heure bleue
Manon Riet
France, 2018, num, 11’

Portraits de siffleurs imitateurs, derniers interprètes du chant des oiseaux. Des paysages aux visages, de la maison aux arbres, Après l’heure bleue nous raconte la survivance d’un lien quasi oublié et voué à disparaître, vestige d’un temps déjà révolu, où naît l’angoisse d’une nature désespérément vide.

 

 

30 — Study for a Battle
Esther Urlus
Pays-Bas, 2019, 16mm, 7’

Un cheval tombe. Des angoisses du petit Hans au rêve de Raskolnikov, qu’est-ce qui dans cette chute a provoqué de tout temps un tel saisissement ? Le motif, inspiré de dessins médiévaux et d’études de scènes de batailles, est ici démultiplié comme autant de variations de l’effondrement au coeur même de la matière et du son. Fascinant.

 

 

31 — The Hills Are Alive
Anouk Nier-Nantes
France, 2019, num, 21’

Latomia, Alépotripa et Lykavittos, trois collines qui surplombent la ville d’Athènes. Elles ne sont ni des réserves naturelles, ni des parcs aux chemins tout tracés. Elles n’ont ni statut ni fonction déterminés et laissent libre cours à d’autres manières d’habiter, de vagabonder et de cohabiter.

 

 

32 — Djo
Laura Henno
France, 2018, num, 13’

Dans les Hauts de Mayotte, espace du secret, de la magie et de la fuite, hommes et chiens entretiennent un rapport filial, presque fusionnel d’espèces compagnes qui partagent un même territoire de transformation et d’autonomie. Le film croise différents régimes de croyance dans un syncrétisme sauvage où l’appel de la prière musulmane marque aussi le moment des retrouvailles avec les forces animistes et impures de la forêt.

 

 

Samedi 15 février à 22h00 : Illusions

 

(chez Chromatique)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

33 — The Open Window
Lynne Siefert
États-Unis, 2017, 16mm > num, 7’

Tels des missiles impatients de s’arracher du sol, des cheminées de complexes industriels nous projettent vers des surfaces lunaires désertiques.

 

 

34 — Minuit à quatorze heure
Jean-François Magre
France, 2019, Mini DV > num, 15’

Une « lecture » d’un scénario intournable de Robert Desnos, sa rencontre avec des rushes sans projet. Comme la créature de Frankenstein, un film naît de ces dead tissues.

 

 

35 — Reentry 
Pierre Yves Clouin
France, 2017, num, 2’

Impact probable: 48°49’11.493N/2°21’36- 94Kg-20°

 

 

36 — Appearance
John Woodman
Royaume-Uni, 2019, num, 8’

Sur l’écran blanc comme du papier photosensible, on distingue, à force d’observation, une image qui lentement apparaît. La naissance d’un monde métamorphosé par la lumière dont John Woodman, par son geste patient, se fait le révélateur.

 

 

37 — Life after love
Zachary Epcar
États-Unis, 2018, 16mm > num, 8’

Un changement de lumière dans le parking. Les voitures garées deviennent les contenants d’une distanciation collective.

 

 

38 — Portrait of a nation
Victor Arroyo
Canada, 2019, num, 11’

Évoquant la peinture de paysage au Mexique, Portrait of a Nati on instille un trouble entre fixité et mouvement, photographie, peinture et cinéma. Les cadres envoûtants, fixes ou traversés de rythmes, ouvrent des abîmes dans la représentation.

 

 

39 — Les Yeux fermés
Estelle Vétois
France, 2016, num, 1’

Une machine du quotidien se transforme en machine du voir. L’espace d’un scan, se déroule sous nos yeux incrédules une révélation lente, mystérieuse et fragmentée. Une image fixe devient image mobile, une présence apparaît tout en disparaissant, un regard s’ouvre sur des yeux qui se sont fermés il y a longtemps.

 

 

40 — al Bahr
Fairuz Ghammam
Tunisie, Belgique, 2018, num, 17’

Un seul plan d’un autre monde, d’un espace aussi vaste que claustrophobe. Une valse visuelle étourdissante et purement organique, qui nous aspire, nous repousse, nous entraîne et nous malmène. Des sons qui raclent, qui roulent et qui tapent. La force des éléments qui nous submergent dans des visions d’apocalypses, avant de nous redéposer au fond des océans.

 

 
 
 

 


 

 

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