Inattendus 2020 | Mardi 18 février

 

 

Mardi 18 février à 18h00 : Territoire(s) Commun(s) #3  (Centre Vidéo de Bruxelles)

 

(chez Chromatique)

 

 

60 — Places nettes
Film collectif
Belgique, 2019, num, 85’

Bruxelles, sept habitants de Saint-Gilles enquêtent sur leurs rapports aux espaces publics de cette commune en plein boom immobilier. Là où cohabitent Saint-Gillois de toujours, SDF et « Sans Difficultés Financières », jeunesse violentée et nouveaux arrivants, quelle place chacun trouve-t-il ? Que deviennent les histoires personnelles et collectives quand l’économie de marché recouvre la ville de son vernis implacable ?

 

 

Mardi 18 février à 20h00 : Ondes intérieures

 

(chez Chromatique)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

61 — Hiatus
Vivian Ostrovsky
États-Unis, 2018, num, 6’

Introspective et solitaire, Clarice Lispector (1920-1977), écrivaine brésilienne d’origine ukrainienne, est le personnage de cette oeuvre construite à partir d’une interview que la télévision n’a diffusée qu’après sa mort. Pourquoi Clarice Lispector ? Surtout parce que les mots de l’écrivaine en 1977 demeurent pertinents pour toutes celles et tous ceux qui, comme la réalisatrice, se sentent entre plusieurs mondes.

 

 

62 — Le Privilège de la nuit
Léa Busnel
France, 2019, num, 14’

Le film avance dans une nuit imaginaire en tâtonnant, sursautant au gré de rencontres étranges, vibrant au contact des ombres et des lueurs. La narratrice partage la montée d’une peur, celle ancestrale d’être une femme seule la nuit.

 

 

63 — BBB
Juana Robles
Irlande, 2019, 16mm > num, 2’

Quand la bouche, le pinceau et la pellicule s’emballent de concert, ça donne un film expérimental qui pulse entre matières, signes, noir et blanc au rythme effréné du beat box de Nicole Paris et de son père et mentor Edward Cage.

 

 

64 — Les Eaux profondes
Alice Heit
France, 2019, Super 8 > num, 54’

Le continent du plaisir féminin reste encore souvent terra incognita. Autour de ces « fontaines », qui jaillissent parfois au moment du plaisir sexuel des femmes, le film ouvre un de ces espaces rares et précieux, où la parole se libère et se partage. Il s’autorise l’exploration, le jeu, et se nourrit d’une aspiration profonde à réhabiliter une sexualité féminine qui retrouve le chemin de ses profondeurs.

 

 

Mardi 18 février à 22h00 : Histoires décomposées

 

(chez Chromatique)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

65 — In Between Takes 
Alexei Dmitriev
Russie, 2017, VHS > num, 7’

Si tu donnes un poisson à un homme, il se nourrit une fois. Si tu lui donnes une caméra, il te fera un film dans vingt ans.

 

 

66 — Nou voix
Maxime Jean-Baptiste
France, 2018, num, 14’

« Une vidéo autobiographique prenant pour point de départ la participation de mon père, comme figurant guyanais, dans le film français nommé Jean Galmot, aventurier (1990). En rejouant une partie du film, nous essayons moi et mon père de révéler des voix recouvertes par la mise en scène du film. »

 

 

67 — Attention spoiler
Yves-Marie Mahé
France, 2017, num, 4’

Police partout, finesse nulle part !

 

 

68 — Angle Mort
Derek Woolfenden
France, 2018, num, 18’

Ce film relate un fait divers qui se déroula au cours d’un spectacle dans un lieu public. Un homme en poignarda deux autres. L’image continue de la captation du spectacle, involontairement sordide, a été remplacée par les fragments vidéos de la cinéphilie salvatrice de l’un des deux survivants dont le film adopte le point de vue subjectif.

 

 

69 — Bookanima : Martial Arts
Shon Kim
Corée du Sud, États-Unis, Portugal, Espagne, 2019, num, 13’

Exercice de décomposition (ou de recomposition) du mouvement, à la manière de Muybridge et Marey. À partir de manuels d’apprentissage des arts martiaux et de la voix de ses pratiquants, c’est aussi un exercice d’admiration au second degré qui donne à voir tantôt de façon sensible, comique et critique la chorégraphie « virile » que constituent ces sports de combat.

 

 

70 — Histoire de la révolution
Maxime Martinot
France, 2019, num, 30’

Cet essai explore la polysémie et la réversibilité du mot révolution. Les images qui en découlent, les paroles qui dialectisent ou annulent son potentiel, dans un mouvement a-historique se déplaçant sur la carte des luttes, de leurs deuils, de leurs gloires, de leurs traces, imbriquées dans le temps présent.

 

 
 

 

 


 

 

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