Inattendus 2022 | Invitation au Collectif Jeune Cinéma


Samedi 1er octobre à 18h00

 

 

En 2021, le Collectif Jeune Cinéma célébrait son demi-siècle d’existence. Pour fêter cet anniversaire, Les Inattendus invitent le CJC pour un parcours dans leur catalogue ; entre pépites oubliées et œuvres contemporaines. Cette séance aura le charme d’un premier rendez-vous entre ces deux structures complémentaires qui n’ont jamais cessé d’entretenir entre elles des échanges silencieux mais sensibles, dont programmes et publics peuvent témoigner.

Le Collectif Jeune Cinéma, créé en 1971, est une structure de distribution et de diffusion des pratiques expérimentales de l’image et du film. Parallèlement à son activité de distribution, le CJC organise chaque année le Festival des Cinémas Différents et Expérimentaux de Paris, et programme chaque mois des séances régulières. Le catalogue du CJC compte à ce jour plus de 1650 films pour près de 500 cinéastes.

Le CJC est fondé sur le modèle de la Film-Makers’Cooperative de New York suite à la rencontre de Marcel Mazé avec Jonas Mekas. Le regroupement en coopérative avait été décidé par les cinéastes présents au Festival d’Hyères 1971 qui constataient qu’aucune structure de diffusion commerciale ou associative (ciné-clubs) n’était en mesure de diffuser leurs films. Cette coopérative donna une identité propre au cinéma expérimental français et aux cinéastes qui n’étaient plus isolés.Tout le renouveau du cinéma d’avant-garde français est né de là, de ce qu’on a appelé, ensuite, le mouvement coopératiste.

 


45 — Cygne I & Cygne II

Absis
France / 1976 / 35mm > Num. / 11′ & 8′

“Rythme. Voix autre. Jouissance. Non pas de posséder, de maîtriser, mais de se déplacer dans un espace blanc, immense. Beauté du corps, celui de la musique, libérée du geste, de la voix, de l’écriture, de l’image. Jouissance de se produire, de produire, à travers la propre force de son désir.”
Absis et Marguerite Duras se rencontrent dans les années 1970. De cette rencontre naît une amitié et de cette amitié une collaboration. Marguerite Duras et Michael Lonsdale sont à la voix-off, Bruno Nuytten à la caméra.

 

46 — Les Lamentations
Pierre Bressan
France / 1977 / 16mm > Num. / 12′

« Les Lamentations est un rituel, un jeu muet et douloureux pour un sphinx mobile et deux martyres complaisantes. Un monstre à trois têtes qui se torture et s’aime confusément par le regard, la contemplation, l’observation appliquée. Un seul monstre en trois incarnations distinctes et simultanées. Terreur. Fascination. »

 

47 — Focalises
Marcel Mazé
France / 1980 / 16mm / silencieux / 8′

L’idée de départ était de mettre en évidence la profondeur de champ par le moyen technique de la mise au point. Généralement, dans le cinéma commercial les seconds plans étaient flous, sacrifiés et non vus au bénéfice du premier plan net, véhicule de la narration. Ici ce postulat est renversé.

 

48 — Extinction des lumières inutiles (Eklipsi Anofelou Fotos)
Théo Deliyannis
Grêce / 2015 / 16mm / 16′

Un jeune homme déambule seul sur une île mystérieuse.

 

49 — Esquisse pour un portrait de Gilberte Swann
Gauthier Beaucourt
France / 2020 / Super 8 > Num. / 7′

« Ce n’est pas vraiment un film, plutôt un brouillon au milieu duquel a émergé une figure, celle de Gilberte Swann. Elle est belle Gilberte. »

 

50 — Pérégrination I
Lea-Leïla Jiqqir
France / 2020 / Num. / 7′

« Une pérégrination visuelle, verbale où la frontière entre monologue intime et dialogue collectif s’efface dans l’universalité des questions d’identité.

Durant un plan-séquence, la parole se déroule librement, pour tantôt s’égarer, tantôt se réorienter. Des mots, des pensées survenant spontanément au sujet de ma, notre, nos identité(s) pluriculturelles, troublées et hybrides. »

 

 


 

 

 

Bande-annonce 2022
Édito festival 2022
Lire / Télécharger le programme papier 2022
Calendrier festival 2022

Séances spéciales festival 2022
Invité.e.s festival 2022
Infos pratiques
Presse