Inattendus 2022 | Mardi 27 septembre
Mardi 27 septembre à 18h00 : 60 ans de l’indépendance de l’Algérie
01 — Algérie couleurs
Djouhra Abouda & Alain Bonnamy
France / 1970-72 / 16mm > Num. / 16′
“Film tourné au « banc-titre » à partir de centaines de photos, d’édifices, de rues, de villes inhabituellement colorés pour un œil nord méditerranéen. Le montage a été composé sur une partition. La progression des plans varie du reconnaissable peu coloré au peu reconnaissable fortement coloré. La bande-son est constituée de musiques arabes qui deviennent progressivement du free-jazz.” Festival Mannheim, 1973.
02 — Ali au pays des merveilles
Djouhra Abouda & Alain Bonnamy
France / 1976 / 16mm > Num. / 59’
Entre dénonciation du racisme envers les algériens, exposition de la misère des hommes et des femmes en passant par la figuration d’un discours officiel presqu’ironique, la voix d’Ali nous fait visiter le monde d’un algérien confronté à la violence de l’immigration dans la France des années 1970. La voix d’un homme exaspéré et les images d’une ville mouvementée nous parle du travail, du sexe, de la famille, du logement, d’une vie d’un homme et de celle de milliers d’autres.
Mardi 27 septembre à 20h00 : Une histoire de cheveux (Sibérie)
03 — Une histoire de cheveux (Sibérie)
Boris Lehman
Belgique / 2007-2021 / 16mm > num. / 83′
Poursuivant son Histoire de mes cheveux, le film s’ouvre sur une évasion. Commence alors pour Boris Lehman un périple en Sibérie, terre immaculée depuis laquelle il filme un voyage poétique et une épopée intime que l’écran met en partage. Film d’explorateur et journal intime, Une Histoire de cheveux suscite l’imagination au gré des rencontres et des souvenirs.
Mardi 27 septembre à 22h00 : Transmutation
04 — Timkat
Ico Costa
Portugal / 2021 / 16mm > num. / 13′
En Ethiopie, Timkat célèbre le jour du baptême du Christ. C’est alors un jour de liesse et de foule populaires où les corps se joignent, entre archaïsme et spiritualité.
05 — Écorces
Maude Gallon
France/ 2020 / 8mm > Num. / 5′
Apologie visuelle de la cicatrice, meurtrissure du corps, transformée ici par le truchement de la pellicule argentique comme une rythmique de la peau, un relief à l’instar de l’écorce.
06 — Incandescence des hyènes
Nicolas Matos Ichaso
France / 2020 / Num. / 54′
En Ethiopie, les forgerons de Harar ont la réputation de se transformer en hyènes, pour rôder dans la vieille ville. La nuit, derrière la modification des corps au travail et la possible métamorphose des ferronniers en hyènes, naît un basculement du réel.
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