Inattendus 2022 | Samedi 1er octobre

 

 

Samedi 1er octobre à 14h00 : Pastorale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


33 — Saint Jean-Baptiste

Jean-Baptiste Alazard
France/ 2021 / Num. / 20′

Convoquant son éminent homonyme biblique, Jean-Baptiste Alazard compose ici un chant visuel et païen, une ode aux figures l’ayant accompagné d’une manière ou d’une autre, qu’elles soient physiques ou cinéphiliques, et révélant ainsi la force des liens et du collectif.

 

34 — Les gardiens
Samy Pollet-Villard
France / 2021 / HD, mini-DV > Num. / 13′

Dans le massif des Écrins, des bergers isolés avec leurs troupeaux reproduisent le geste pastoral dans un territoire sauvage et ancien.

 

35 — Join the Herd (Rejoindre le troupeau)
Pierre-Yves Clouin
France / 2020 / Num. / 1′

Faire la nouille.

 

36 — Gorria (Red)
Maddi barber
Espagne/ 2020 / 16mm / 22′

« Le printemps. Un troupeau de moutons. Le chant des colombes. Quelques vautours, des os, des fleurs et beaucoup de mains. Des mains qui nourrissent, traient, caressent, tondent, filment, des mains qui tuent. Des mains qui incarnent les doutes et les contradictions de la gestion des autres espèces. »

 

37 — Puu O)))
Alexandre Ries
France/ 2022 / Num. / 5′

« L’hiver. Des arbres se reflétant dans l’eau. Des ondes sonores vibratoires se superposent aux ondes de l’eau en déformant les arbres qui s’étirent et se distordent. La nature se métamorphose dans son propre miroir et nous emmène dans une expérience hypnotique. »

 

38 — Silabario
Marine de Contes
France / 2021 / Num. / 14′

Dans les montagnes des îles Canaries, subsiste miraculeusement une langue ancestrale, non pas de celle qu’on parle mais de celle qu’on siffle, portant ainsi des coteaux jusqu’aux vallons.

 

Samedi 1er octobre à 16h00 : Vif argent

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


39 — Île de Ouessant

David Dudouit
France / 2010 / 16mm / silencieux / 10′

4 bobines de film 16mm patiemment exposées image par image lors d’un séjour sur l’île bretonne de Ouessant. Ici l’observation de la nature et de ses phénomènes se marie avec une quête formelle plus prononcée qui modifie notre perception du réel.

 

40 — Cailloux, rochers, algues
David Dudouit
France / 2009 / Super 8 > 16mm / silencieux / 6′

David Dudouit retravaille des images filmées en Super 8 sur l’île de Sein. Á l’aide d’une tireuse optique il compose trois tableaux en noir et blanc d’une beauté époustouflante.

 

41 — Intermède
Maria Kourkouta
France, Grêce / 2022 / 16mm > Num. / 24′

“Images d’un petit chantier naval, quelque part en Grèce. Eau, corps, cordes, chaînes, bois et métal, dans un poème en pellicule 16mm, noir et blanc.”

 

42 — Further Radical
Stefano Canapa
France / 2020 / 35mm > Num. / 7′

Further Radical reprend le même matériau (des tranches de radis noir posées sur une pellicule vierge) que A Radical Film réalisé en 2017 en le poussant à son extrême logique à travers une tireuse optique. Une véritable explosion de lumière traverse alors le cœur de la sombre émulsion photochimique.

 

43 — Isola
Collectif Rebenty
France / 2021 / 16mm / 8′

“Un lieu déserté. Restent des fantômes qui pensent, fument, s’ennuient un peu. Et dehors ça souffle et c’est immense…”

 

44 — Yagé
Martin Molina Gola
Pérou, France / 2021 / Num. / 14′

Carnet de voyage au Pérou qui travaille la question de la mémoire à partir de la dégénérescence d’images vidéo. Exploration d’un espace hallucinatoire construit à partir de débris visuels et sonores.

  

 
 

Samedi 1er octobre à 18h00 : Invitation au Collectif Jeune Cinéma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


45 — Cygne I & Cygne II

Absis
France / 1976 / 35mm > Num. / 11′ & 8′

“Rythme. Voix autre. Jouissance. Non pas de posséder, de maîtriser, mais de se déplacer dans un espace blanc, immense. Beauté du corps, celui de la musique, libérée du geste, de la voix, de l’écriture, de l’image. Jouissance de se produire, de produire, à travers la propre force de son désir.”
Absis et Marguerite Duras se rencontrent dans les années 1970. De cette rencontre naît une amitié et de cette amitié une collaboration. Marguerite Duras et Michael Lonsdale sont à la voix-off, Bruno Nuytten à la caméra.

 

46 — Les Lamentations
Pierre Bressan
France / 1977 / 16mm > Num. / 12′

« Les Lamentations est un rituel, un jeu muet et douloureux pour un sphinx mobile et deux martyres complaisantes. Un monstre à trois têtes qui se torture et s’aime confusément par le regard, la contemplation, l’observation appliquée. Un seul monstre en trois incarnations distinctes et simultanées. Terreur. Fascination. »

 

47 — Focalises
Marcel Mazé
France / 1980 / 16mm / silencieux / 8′

L’idée de départ était de mettre en évidence la profondeur de champ par le moyen technique de la mise au point. Généralement, dans le cinéma commercial les seconds plans étaient flous, sacrifiés et non vus au bénéfice du premier plan net, véhicule de la narration. Ici ce postulat est renversé.

 

48 — Extinction des lumières inutiles (Eklipsi Anofelou Fotos)
Théo Deliyannis
Grêce / 2015 / 16mm / 16′

Un jeune homme déambule seul sur une île mystérieuse.

 

49 — Esquisse pour un portrait de Gilberte Swann
Gauthier Beaucourt
France / 2020 / Super 8 > Num. / 7′

« Ce n’est pas vraiment un film, plutôt un brouillon au milieu duquel a émergé une figure, celle de Gilberte Swann. Elle est belle Gilberte. »

 

50 — Pérégrination I
Lea-Leïla Jiqqir
France / 2020 / Num. / 7′

« Une pérégrination visuelle, verbale où la frontière entre monologue intime et dialogue collectif s’efface dans l’universalité des questions d’identité.

Durant un plan-séquence, la parole se déroule librement, pour tantôt s’égarer, tantôt se réorienter. Des mots, des pensées survenant spontanément au sujet de ma, notre, nos identité(s) pluriculturelles, troublées et hybrides. »

 

 

Samedi 1er octobre à 20h00 : Le jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

51 — Le jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune
Anna Salzberg
France / 2022 / 16mm, Super 8, Num.  > Num./ 80′

« Je veux percer le mystère de ma mère, je découvre le mouvement des femmes des années 1970, un cinéma militant féministe, et la femme cinéaste que je suis change. Ainsi, le mode de fabrication de mon film rejoint celui des militantes que je rencontre et témoigne de la transmission d’une mémoire des luttes féministes par la pratique cinématographique collective. »

 

Samedi 1er octobre à 22h00 : Darkness, Darkness, Burning Bright (film diptyque)

 

52 — Darkness, Darkness, Burning Bright (film diptyque)
Gaëlle Rouard
France / 2021 / 16mm / 40′ & 30′

La sculpture de la lumière qui nous révèle tantôt la terre, tantôt l’animal, tantôt l’air encore. Plus qu’un film diptyque, c’est une magie claire-obscure dont le mouvement nous plonge dans la célébration de la matière.

 
 

 

 

 


 

 

 

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